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Bonjour à tous,
Enfin, la neige a fondu sur la route forestière surplombant le lac d 'Annecy et la commune de Talloires, au pied des montagnes enneigées et des dents de Lanfon.
Même si on a dû repousser d 'une semaine cette balade, nous n 'avons pu crapahuter pour faire la boucle prévue, car nous avons pu constater beaucoup d 'arbres cassés et des éboulis.
Mais l'aller retour de 6kms a été très plaisant, et aussi la pause sur les troncs d arbre au soleil, qui nous attendaient à mi-parcours.
Nous étions 19.
Madeleine et Bernadette
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Bonjour à tous
Nous étions 15 ce mardi 5 avril 2022 au départ du chef-lieu de Montagny-les-Lanches.
Passant par le hameau de Domini, nous avons suivi un chemin nous amenant route des Blanchets à Chapeiry. Nous avons admiré le massif situé derrière l'église et rencontré l'agent communal en charge du fleurissement et qui nous a renseigné sur les différentes plantes composant le massif.
Puis nous avons continué par le chemin des Communaux et nous avons rejoint la route des Vignes. Nous avons traversé le hameau d'Avulliens bordé de maisons anciennes au toit savoyard. Un ensemble de maisons bien restaurées a attisé notre curiosité et le propriétaire, bienveillant, a
bien voulu répondre à nos questions. Il s'agit d'une maison forte peut-être un couvent....
Nous avons poursuivi par la route de Vidôme puis un ancien chemin, assez raide sur la fin, nous a ramené au parking. Une petite promenade sur la place nous a permis d'admirer l'église et ses vitraux et une très belle maison forte occupée par la mairie.
Nous avons parcouru environ 7 kms sous un beau soleil et une bonne ambiance.
Merci à toutes et tous.
Nelly
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Bonjour à tous,
C'est sous une petite pluie que le car démarre de Coubertin vers une destination encore inconnue des 32 voyageurs.
Nous prenons la direction de Grenoble et les idées fusent.... Un peu avant l'arrivée à notre 1ère destination et à l'aide d'une petite charade ils découvrent enfin le 1er lieu: le château de Touvet
Le soleil, certes un peu pâle, est arrivé avec nous. Nous attendons le guide en regardant les belles carpes "gigoter" dans les douves .A 10h notre guide Jeanne, nous accueille sur le perron du château pour nous en retracer l'histoire. Au Moyen Age le château est une maison forte qui protège la vallée. Acquis par Guigues Guiffrey, compagnon du chevalier Bayard, le château restera aux mains de ses descendants , les Monteynard, les Marcieu et de nos jours les Quinsonas.
De l'ancien château médiéval, il subsiste aujourd'hui les 2 murs d'enceinte, les cinq tours et les douves.
Le domaine tel qu'il se présente maintenant a conservé l'essentiel de son apparence du siècle des Lumières.
Le comte Pierre Emé de Marcieu réalise de grands travaux d'embellissement du château familial. Lieutenant général des armées du roi , Commandant en chef du Dauphiné, il entend disposer d'une demeure digne de son rang
Vers 1750, le château est agrandi et embelli d’élégants décors intérieurs. Il est entouré de somptueux jardins en terrasse.
Il illustre la réussite de la famille de Marcieu, dont les hommes occupent les plus hautes charges militaires du Dauphiné .Au dessus de la porte d'entrée nous pouvons remarquer la couronne royale et le blason de la famille Marcieu
Après ces explications historiques nous pénétrons dans le vestibule où se dresse un escalier gigantesque qui conduit aux 2 étages occupés par les propriétaires. Les marches ont été réalisées avec les pierres de l'ancien château et soudées entre elles à l'aide de pattes en plomb
La 1ère pièce est un grand salon aux boiseries peintes, et au parquet marqueté. Dans ce salon le portrait du comte de Marcieu préside sur les murs en gypserie (il est mort à 90 ans ce qui est très âgé pour l'époque), et ce qui explique la petite chapelle qu'il s'est fait construire dans le coin du salon pour pallier à ses difficultés à se rendre dans la chapelle située dans la cour
Deux très jolis lustres en verre de Murano éclairent cette jolie pièce. Nous pouvons aussi admirer 2 coffres à la marquèterie remarquable.Nous poursuivons dans le salon de musique , et là nos yeux se portent directement sur le parquet marqueté
d'origine.Nous entrons ensuite dans la chambre du comte. Les tentures du lit à baldaquin sont faites avec les fils de soie des robes de ces dames. (tout un programme...........)
Sur les murs des portraits de femmes illustrant l'évolution de la mode. Un paravent en moquette de soie illustre également la richesse du lieu.
De chaque côté du miroir deux petits tableaux représentant Grenoble de l'époque ont été dessinés par le comte lui même ( car en plus d'être militaire il était artiste !!)La pièce suivante est un petit cabinet de curiosités où trônent une longue vue et la fameuse machine de Ramdsen
Cette machine électrostatique par frottement a été mise au point dans les années 1760 par M. Ramdsen. Elle est l'archétype des machines électriques à plateau de verre permettant d'obtenir une décharge électrique par frottement entre un disque de verre et des coussins de cuir enduits d'or mussif (bisulfure d'étain).Après avoir emprunté un petit passage secret nous arrivons dans la salle d'armes où est exposé un immense portrait de Nicolas Oudinot, Maréchal de Napoléon 1er, apparenté à la famille Marcieu. Dans des vitrines sont exposés les tenues et les armes de Nicolas Oudinot.
La dernière pièce (et non des moindres ) est la majestueuse salle à manger. Le plafond en bois est admirable, mais ce qui l'est encore davantage et qui crée notre émerveillement ce sont les tentures de cuirs dorés (unique exemplaire en France). La table dressée au centre de la pièce est en bois d'IF, et peut recevoir 12 convives
Ces boiseries peintes, ces gypseries, ces parquets marquetés et tentures de cuirs dorés illustrent encore de nos jours la richesse artistique et l'art de vivre de cette époque.
La visite de l'intérieur du château terminée, nous prenons nos parapluies et descendons dans les jardins classés monuments historiques, comme le château, depuis 1959. Ils ont reçu le label de "jardin remarquable" en 2004.
Un exceptionnel jardin du 18éme siècle. Désirant mettre en valeur le château en l'entourant d'un jardin exceptionnel, le comte de Marcieu imagine une vaste composition architecturée, dominée par un escalier d'eau.
Au 19ème siècle les jardins perdent leur rigoureuse composition et cèdent à la mode des parcs à l'anglaise.
De 1985 à 1999 un immense chantier a été ouvert pour restaurer les maçonneries des douves, des bassins et des fontaines et la remise à niveau des terrasses et la replantation de végétaux; afin de redonner aux jardins son aspect original du 18ème siècle.
C'est une pure réussite car aujourd'hui nous pouvons nous promener dans des allées bordées de buis taillés au cordeau; admirer les parterres géométriques qui représentent si bien les jardins dits à la française, dont la spécificité est de n'avoir aucune fleur.
Le point d'orgue du jardin est l'escalier d'eau alimenté par un torrent de montagne et une profusion de sources. Il a conservé son réseau hydraulique d'origine.
L'escalier d'eau est entouré de hautes haies de charmilles et de parterres de broderies de buis. Deux seuls grands platanes de plus de 50 m de haut entourent le miroir d'eau
De part et d'autre du 2ème escalier, de magnifiques fontaines qui étaient actionnées uniquement lors de la venue de personnalités importantes. Bien sûr nous faisons partie de celles-ci et la guide n'hésite pas à prendre sa grande clé et fait jaillir l'eau dans les fontaines
( video dans les photos)Pour terminer la visite nous montons au sommet de la chute d'eau et de là nous découvrons une vue imprenable sur le domaine et un panorama magnifique sur la chaîne des Belledonne
En repartant nous rencontrons Hugues, l'unique jardinier du parc qui à plein temps: taille, désherbe, replante et nettoie les vasques et les fontaines.
Bravo et chapeau Monsieur!
Cette visite a ravi tout le monde et il est temps de repartir car la pluie est arrivée. Nous avons à peu prés 60kms pour aller nous restaurer, ce qui permet à Yvan , notre chauffeur de nous commenter les paysages (bien que dans la brume) magnifiques de la Chartreuse et de la Savoie tout au long du trajet.
Enfin nous arrivons, et surprise Yvan nous descend devant l'école communale!!!!!!!
Car oui "le Bonnet d'âne", nom de notre restaurant, est situé dans une ancienne école. Le décor est super et fait illusion, chacun se retrouve dans son enfance. Les tableaux noirs aux murs, les cartes de géographie de l'époque, les anciens cartables, les cartes sur l'anatomie de l'homme, du cheval ou de la poule, et le fameux bonnet d'âne ( en ce qui me concerne je ne l'ai jamais porté ......). L'ambiance est là, le repas est excellent, les mets succulents.
Après ce bon moment, nous devons repartir vers la suite de nos visites.
Le car laisse un 1er groupe à St Laurent du Pont à la chocolaterie Chappaz, tenue par le fis de Mme Lucette Chappaz ancienne adhérente du Crilac qui a quitté Annecy pour se rapprocher de ses enfants. Elle nous a fait le plaisir de nous rejoindre pour le repas et nous la remercions.
Sandrine et Olivier nous montrent les différentes origines du chocolat et nos expliquent les étapes de fabrication du chocolat depuis le ramassage des cabosses jusqu'à la fabrication des ganaches et autres fourrages.
Broyées et chauffées entre des cylindres d'acier, les fèves se transforment en pâte de cacao. Le pressage sépare ensuite la partie liquide, le beurre de cacao, et la partie solide, le tourteau. Le tourteau est passé à travers un tamis pour obtenir la poudre de cacao.
Ils nous permettent également de reconnaître les meilleurs chocolats, non pas grâce à la teneur en chocolat , mais surtout en tenant compte de l'arôme originel qui fait toute la différence ( merci car nous avons bien eu des surprises à la dégustation!! )
Leurs chocolats sont originaux et basés essentiellement sur des produits naturels comme le thym, la coriandre, les fruits de saison cultivés dans leur jardin; et bien sûr la liqueur de Chartreuse.... Ils sont 8 employés et n'ont qu'un seul point de vente la grande cave de la Chartreuse. Ils fournissent des restaurants étoilés comme le RITZ à Paris et 2 à Annecy entre autre. La vente de leurs produits se fait essentiellement sur internet et dans leur petite boutique à la chocolaterie
Mais le meilleur moment étant bien entendu la dégustation. Une fois nos papilles rassasiées nous passons à l'achat en prévision de Pâques
Une visite très intéressante qui réchauffe nos cœurs et nos corps ( la température étant bien descendue)
Pendant ce temps là le 2ème groupe est monté à St Hugues en Chartreuse pour une visite au musée Arcabas.
Lorsqu'on entre pour la 1ère fois on connaît un éblouissement: la puissance de cette vision rétinienne tient à la densité des formes et des couleurs. C'est au second regard que l'on découvre, non sans étonnement, l'extraordinaire liberté de l'artiste à l'égard de la forme figurative... une liberté positive.
Mais un peu d'histoire:
En 1951 un jeune artiste de 26 ans, Jean Marie Pirot propose à l'abbé Truffot et au maire de St Pierre de décorer gratuitement l'église.
L'artiste prend possession de l'espace, mais l'humidité du bâtiment l'empêche de peindre directement sur les murs sauf pour deux fresques situées au dessus des chapelles latérales. Dans un 1er temps il va utiliser de la toile de jute sur laquelle il peint (probablement au doigt) avec du jaune d'œuf, du miel et des pigments.
De 1953 à 1967 il réalise des œuvres de jeunesse à caractère austère, comme on voit sur le bandeau central. De 1973 à 1985 il peint des œuvres de maturité comme sur le bandeau supérieur.
Enfin de 1985 à 1991 Arcabas crée le 3ème bandeau peint le Prédelle et des éléments de mobilier liturgique.
Arcabas a donné la totalité de cette œuvre au département de l'Isère en 1984. La commune a également donné le bâtiment au département, ce qui explique que nous nous trouvons dans une église toujours consacrée et dans un musée départemental.
Unique en son genre, l'église représente l'art sacré si bien représenté par cet artiste méconnu en France , mais qui a exposé au Brésil , au Canada, au Japon. L'église de Meythet possède 2 vitraux de Arcabas. En 2016 la maîtrise d'Annecy a rendu un hommage émouvant à l'artiste, qui a travaillé jusqu'à la fin de sa vie. Il s'est éteint en août 2018 à l'âge de 92 ans.
L'église de St Hugues possède les réalisations les plus ardentes, mais aussi les plus abouties de l'art sacré contemporain. Une œuvre d'orfèvrerie, étrange et rare
On ne sort jamais indifférent de ce musée, soit on adore, soit on déteste........
Bien sûr les 2 groupes ont fait les mêmes visites.
C'est sous une pluie battante que nous sommes repartis de St Laurent pour rejoindre Annecy où nous sommes arrivés vers 20h.
.Je remercie tous les participants qui ont bien voulu m'accompagner, une nouvelle fois, dans cette aventure; et j'espère que la sortie était à la hauteur de leurs attentes
A bientôt
Bernie
voici quelques photos illustrant notre journée:
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Col des Nantets depuis Verel
Aujourd’hui nous accueillons un couple de nouveaux adhérents Marie et Robert .
Nous sommes ainsi 20 à nous mettre en route pour la randonnée depuis le parking du hameau de Sauffaz . Le Lanfonnet nous domine .
La neige nous attend ,raquettes ou pas raquettes ? l’on s’interroge : ceux équipés les attachent sur le sac à dos au cas où. Nous démarrons sur le chemin forestier ,la montée est régulière et sans difficulté en chaussures car la trace est déjà faite .
Arrivés au croisement indiquant le chalet des crottes ,nous obliquons à gauche et là plus de trace et la pente devient plus raide.La plupart chaussent les raquettes ,les autres profiteront de la préparation de la piste par les premiers pour ne pas enfoncer.
Au sortir de la forêt ,le soleil est au rendez- vous ,il commence à faire une bonne température . Nous apercevons les chalets des Nantets à notre gauche mais nous continuons tout droit vers la croix au sommet du col,l’épaisseur de neige est impressionnante pour un mois d’avril.
Arrivés à notre objectif du jour ,nous pouvons admirer d’un côté Montremont et au loin la zone artisanale de Thônes et le massif des Glières avec Notre Dame des Neiges.Face à nous l’extrémité nord de La Tournette et de l’autre côté Entrevernes et les sommets des Bauges. Nous avons mis 2h30 pour cette ascension et ses 600m de dénivelé..
Nous redescendons un peu vers les chalets des Nantets pour la pose déjeuner au soleil et avec le panorama.Nous lézardons un peu avant de reprendre le même chemin pour le retour.
La neige s’est transformée et devient lourde .Certains s’autorisent des petits raccourcis dans le bois afin de varier le plaisir .
Dans une percée nous apercevons le bout du lac que nous n’avions pas remarqué à l’aller concentrés que nous étions sur la pose de nos pieds !
Nous cheminons tranquillement et retrouvons les voitures ,il est 15h30 .Nous avons parcouru environ 9km.
TEXTE de Christine
Ci joint lien photo de Murielle
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