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Bonjour à tous
Voici le compte rendu de Jacques de notre sortie avancée à mercredi pour raison de meilleures conditions météorologiques. Jacques et Marie Jo avaient, il y a quelques temps, repéré le parcours.
Merci à eux.
Dominique
Aujourd’hui le massif des Bauges dont le principal cours d’eau, le Chéran, est le théâtre de notre randonnée.
Après Ecole en Bauges nous avons gagné le vallon de Bellevaux, lieu chargé d’histoire.
Nous avons découvert les rives emblématiques de ce torrent de montagne tout près de sa source sur le versant sud de la pointe de Chaurionde à 2173m. Traversant le bassin d’Ecole, puis de Lescheraines, il entre en Hte Savoie au pont de Bange pour suivre la dépression de l’Albanais et se jeter dans le Fier en aval de Rumilly après 54 km.
Partant du petit hameau de Carlet nous rejoignons la Maison Forestière et poursuivons notre parcours sur la rive gauche du Chéran par une montée douce et régulière pour gagner l’ancien Prieuré de Bellevaux. Construit vers l’an 1100, appartenant à l’ordre des Cisterciens, il fut détruit par un incendie en 1718.
En 1955 le curé de la paroisse fait construire comme témoignage, un oratoire près de la chapelle de la Sainte-Fontaine, dite chapelle de Bellevaux (datant de 1865).
A l’intérieur de celle-ci jaillit une source liée semble-t-il, à un culte druidique convertit en culte mariale dès la fin du XI siècle. Le pèlerinage est relancé en 1859 et les célébrations se déroulent le lundi de Pentecôte.
Plusieurs panneaux nous rappellent les évènements de ce lieu, fréquenté par notre Saint Savoyard François de Sales.
Cette source revigorante est la bienvenue avant d’affronter la montée vers le hameau de La Chapelle, en ruine après la destruction allemande en 1944. Ce village comptait alors 40 habitants.
Une large piste nous conduit sur les bords du Chéran où la halte piquenique nous requinque.
Un pont nous permet de rejoindre la rive droite. Par une montée redoutée, car située après la pause déjeuner, nous atteignons un chemin en balcon. Celui-ci est alors horizontal et nous conduit au hameau de Très Roche. Elles étaient là les morilles !
Il faillait s’en douter, les champignons relèvent le plat !
Nous en profitons pour admirer le Pecloz, le Mont d’Armenaz, la pointe des Arces, la pointe des Arlicots et les Dents d’Arclusaz qui ceinturent cette vallée faisant face au Colombier, dont la fonte des neiges alimentent le Chéran.
Une descente assez raide nous permet de regagner le village de Carlet,
Eh bien oui c’était le clou de la randonnée, car ici jadis on en fabriquait en quantité.
Le travail du fer est une spécialité de cette vallée, qui permettaient aux habitants et aux moines d’améliorer leur ordinaire. Les ferronniers travaillaient pour des clous, en frappant, frappant encore pour leur mettre la tête au carré, d’où jaillissent des étincelles. Il y a tant d’expressions liées au métier de forgeron.
C’est donc en randonnant que l’on devient randonneur, surtout durant une pareille journée.
Nous étions 21 pour une distance de 11km et un dénivelé de 500 m.
Photos de Nicole et Jean Pierre
