Soleil radieux pour ce 10 mai: jour d'affluence au Parmelan! Oui la "grande classique" est au programme.
Le circuit par "Bois brûlé" évoque pour la plupart d'entre nous de nombreux souvenirs! Le terrain encore boueux en sous-bois réclame notre attention, mais sortis de la forêt les conditions sont meilleures et quelques petits névés agrémentent le parcours jusqu'au sommet. Le plateau du Parmelan nous fascine toujours autant avec son incroyable relief de lapiaz encore partiellement enneigé! Un panneau nous explique que c'est la pluie qui a creusé et sculpté le rocher par son action mécanique mais aussi chimique: l'eau de pluie capture en effet le CO2 présent dans l'air, le transformant en acide carbonique qui dissout le calcaire.
Au sommet, la vue à 360° est largement commentée par d'autres panneaux. Au loin, les plus hauts sommets alpins sont tous enveloppés d'un léger panache de nuages...Le plateau prend peu à peu une allure printanière: nombreux crocus blancs et violets, quelques petites gentianes printanières, soldanelles, bois joli...(joli certes, mais toxique!).
Au retour, une grosse "teuf" attire notre attention au Chalet Chappuis! Un chanteur avec micro et spots lumineux entonne un air de Pierre Bachelet que les copines, ravies, reprennet en choeur: "Et moi je suis tombé en esclavage"...!
De retour au parking de Bois Brûlé, c'est le choc: jamais vu autant de voitures! Mais pourquoi avons-nous croisé tant de groupes avec de gros sacs à dos, prêts visiblement à bivouaquer? Est-ce le pont de l'Ascension?... ou la promesse d'aurores boréales? Parlera-t-on un jour de sur-tourisme à propos du Parmelan comme de la Tournette?
Mention spéciale à Laurence S. qui faisait son "baptême du Parmelan" et a réussi haut la main (et le pied) l'épreuve du grand Montoir.
Un grand merci à Serge pour sa gestion très attentive du groupe!
Nous étions 8, 9 km 500 parcourus, dénivelé 747m.
Marie-Jo