Compte tenu des difficultés d’approvisionnement en essence, nous décidons à l’unanimité d’aller au plus près et

de monter au Parmelan depuis le parking du bois brûlé .Nous sommes rassurés de retrouver Laurence en forme.
Nous avons prévu de passer par le grand montoir pour la montée et de redescendre par le petit montoir.
Dès l’arrivée au chalet Chapuis , nous nous rendons compte que cette randonnée sera un peu particulière car une

personne qui vient pour la première fois le mardi a du mal à suivre .Le chalet est encore occupé mais les volailles

ne sont pas encore sorties . Heureusement le soleil est au rendez- vous et nous en profiterons lors de nos stations prolongées.Michel se propose d’accompagner pas à pas cette personne car nous craignons que l’ascension soit

compliquée et risquée pour celle-ci . Merci à lui pour sa vigilance.

Les câbles d’accès du grand montoir ont été changés mais manque de tension et s’avèrent peu utiles par endroits .

Au grand montoir nous prenons un bon bain de soleil en grignotant car il est déjà midi.Nous pouvons admirer

longuement le paysage bien dégagé mais le Mont Blanc joue à cache cache avec les nuages et bientôt il aura

totalement disparu . Il ne reste plus qu’une vingtaine de minutes pour arriver au refuge quand nous repartons.

La température est clémente à notre arrivée pour pique niquer mais bientôt des nuages vont nous refroidir et

nous prenons le chemin de la descente . Hélène prend le relais d’accompagnante avec patience. Arrivés à

l’intersection pour prendre le petit montoir , les difficultés sont passées nous prenons un rythme de sénateur et

restons groupés. Le chalet Chapuis apparaît , les oies nous accueillent bruyamment ,c’est la pause « tomme » avec

l’agriculteur .

Il nous reste peu de chemin jusqu’aux voitures .

Ce fut une randonnée de 7h, contemplative et propice à la conversation grâce à l’ambiance toujours conviviale de

notre groupe . Bravo à cette personne de plus de 80ans qui s’est rendu compte qu’elle s’était trompée de groupe,

pour sa persévérance et son courage .

Chris

Cliquer sur photos de Michel - Merci

Cliquer sur photos de Jean-Bernard - Merci

Cliquer sur photos de Laurence - Merci

Aujourd’hui une nouvelle adhérente: Christine(et oui encore une !) est à notre rendez-vous  pour le départ vers 

Le Reposoir où nous attend  Michel.Nous sommes à 1085m  d’altitude .

Nous prenons la direction du Mont Trélod d’ abord sur la piste forestière pendant quelques centaines de mètres

puis nous dévions à droite pour continuer dans le bois. Le sol est boueux et il faut être vigilant car la montée

devient  raide par endroits et une glissade est vite arrivée .L ‘humidité est propice aux champignons mais la

plupart ne sont pas comestibles .  Un petit bolet et un autre ont été trouvés.

Au sortir de la forêt nous arrivons au golet de Doucy et commençons la montée de l’alpage en suivant toujours la

direction du Trélod . Nous pouvons admirer les tons dorés des feuillus sur le versant ensoleillé et cheminons à

travers des buissons ocres . On a déjà une belle vue sur la vallée avec les Tours st Jacques et les nuages qui

stagnent au fond côté Annecy.

Nous montons jusqu’au chalet de Golet où nous attend un troupeau de  chèvres qui viennent d’être trait .

Nous discutons un moment avec l’agriculteur ,un pur Baugu motivé pour préserver l’alpagisme.

Nous continuons l’ascension vers notre objectif qui se rapproche peu à peu . Au passage « sous la dent des Portes »

nous croisons le chemin venant de Doucy en Bauges. Nos efforts sont bientôt récompensés en arrivant au col ,

le paysage est grandiose : le Mont Blanc dont on ne se lasse pas , les sommets des Bauges,une vue à quasi 360° .

Reste alors 40m de dénivelé aérien pour atteindre la pointe de la dent . Nous sommes restées à 3 à les regarder

gravir le rocher.

Les téméraires redescendus nous avons longé la crête jusqu’au bout afin de rejoindre le chalet du Charbonnet ou

refuge des gardes à gauche en contrebas afin de pique niquer à l’abri du vent, au soleil et au confort .Ce chalet

appartient au parc et  sert aux agents lors des sessions pour répertorier chamois et bouquetins.

Après la pause ,une petite remontée digestive pour retrouver le sentier qui nous ramènera sous la dent des Portes .

Nous croisons deux jeunes agents du parc qui installent un balisage et nous informent que le sentier de la crête ne doit plus être utilisé.

De retour au chalet de Golet nous faisons une pause fromage . Certaines s’attardent… dixit « si le fromage est

aussi bon que le chevrier est beau ,on va se régaler ! »

Plutôt que de reprendre ensuite le chemin boueux dans les bois ,Michel suggère de continuer vers les Ecuries

devant puis les Ecuries derrière afin de rejoindre le col de la Bornette . C’est un peu plus long mais c’est un 

chemin facile à travers l’alpage .

Au col nous rejoignons la piste  forestière qui nous ramènera aux voitures .

Danièle nous a préparé un délicieux gâteau aux fruits pour clore cette magnifique rando.

Nous étions 12 et avons parcouru 16,4km pour 850m de dénivelé (un peu plus en cumulé)

Christine

Cliquer sur photos de Michel - Merci

Cliquer sur photos de Murielle - Merci

Cliquer sur photos de Jean-Bernard - Merci

Bonjour,

Pour mardi prochain, un départ à 8h au parking Pierre Coubertin pour la destination suivante :

La dent des Portes ou le col de la Buffaz depuis le sapey.

Bon week-end et à mardi

Christine